SEVERED, Destins Mutilés // Site éditeur
Scénario: Scott Snyder, Scott Tuft – Dessin: Attila Futaki
Editeur : Urban Comics - Collection : Urban Indies
Synopsis :
Début du XXe siècle. Sur les routes d’une Amérique à l’aube de sa modernisation, le Mal rôde à la recherche de sa prochaine victime. Son apparence et son origine importent peu. Il est. Il est celui qui entraînera l’enfant hors des sentiers, hors d’atteinte de la civilisation, hors de portée de tout secours. Ce mal, le jeune Jack Garron l’a rencontré.
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Je ne suis pas sûr d'avoir un avis tranché concernant Severed, en même temps je suis normand 
C'est plus lié au fait que plus j'en lis et plus je me rends compte que j'ai du mal avec les comics d'horreur. La qualité de l'ouvrage n'est pas remise en cause.
Le dessin est vraiment très réussi et retranscrit très bien l'ambiance du début du 20ème siècle américain. Si j'ai bien compris, il s'agit de la première BD à laquelle participe le dessinateur. J'ai pas fait de recherche sur ce point mais si c'est la cas, l'essai est transformé.
On retrouve ici la figure du tueur psychopathe (ou sociopathe ?) qui présente bien, déjà utilisée par Snyder dans Batman : Sombre Reflet (édité en deux volumes également chez Urban, que je vous conseille au passage 
). Ici, il prend l'apparence d'un vieil homme qui inspire confiance.
Il s'agit d'un récit d'horreur assez classique dans lequel Jack Garron, le héros, part sur les routes "like a hobo" à la recherche de son père musicien qui l'a abandonné à la naissance. Il fera diverse rencontres au cours de son voyage jusqu'à sa destination finale.
L'intrigue est bien construite et se met en place assez lentement. Le suspens est bien ménagé avant de nous amener au dénouement et à la révélation finale, car il y en a une.
Je trouve la fin trop vite expédiée à mon goût. En plus, on tombe dans les poncifs du récit d'horreur à la fin, ça m'a fait penser à du slasher movie...
Pour conclure j'ai adoré les 5 premiers chapitres, les deux derniers m'ont légèrement déçus par leur côté trop expéditif et "spectaculaire".
