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CAPTAIN AMERICA #1
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| Orenrakk | Date: Dimanche, 04.06.2023, 16:30:57 | Message # 1 |
 Mutant
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| Serge | Date: Dimanche, 04.06.2023, 16:53:15 | Message # 2 |
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| Il y a 16 ans, J. Michael Straczynski offrait par inadvertance au monde de Marvel Comics l'un des plus grands moments de Captain America dans les pages de sa série sur Amazing Spider-Man, à l'époque de la Guerre Civile. Aujourd'hui, il est temps pour lui de passer à autre chose : dans le cadre d'un retour majeur chez l'éditeur, il va mettre en lumière Steve Rogers pour de bon dans une toute nouvelle série de Captain America.
io9 peut révéler en exclusivité que Straczynski, le célèbre auteur de bandes dessinées et de télévision déjà en train de revenir à l'une de ses autres œuvres emblématiques, la série de science-fiction Babylon 5, fera équipe avec Jesús Saiz pour relancer Captain America dans le courant de l'année. La série verra Steve plongé dans un sombre complot visant à empêcher Captain America de changer à jamais le monde des super-héros comme il l'a fait en faisant irruption sur la scène à l'époque des héros... et un sinistre ennemi qui veut plonger le monde dans les ténèbres, quel qu'en soit le prix.
Image pour l'article intitulé J. Michael Straczynski Is Returning to Marvel For a New Captain America Run (J. Michael Straczynski revient chez Marvel pour un nouveau cycle de Captain America)
Image : Jesús Saiz
io9 s'est brièvement entretenu avec Straczynski par e-mail pour en savoir plus sur sa décision de revenir chez Marvel Comics dans le cadre d'une série en cours, sur son héritage avec Captain America et l'influence de son célèbre discours " No, you move " dans Amazing Spider-Man #537, et sur ce que les lecteurs peuvent attendre de sa vision de Steven Rogers toutes ces années après qu'il ait laissé une marque si petite mais indélébile sur le personnage dans Civil War. Lire la suite ci-dessous !
James Whitbrook, io9 : Pourquoi était-ce le moment pour vous de revenir chez Marvel en tant que scénariste, et pourquoi Captain America était-il le personnage qui vous attirait ?
J. Michael Straczynski : Comme pour la plupart des choses, le processus a été progressif. Tout a commencé lorsque Wil Moss m'a demandé de rédiger un court article pour le grand numéro anniversaire de Thor, qui a fini par attirer l'attention. Il m'a ensuite demandé d'écrire une histoire sur Thanos pour ce grand numéro, qui a également attiré beaucoup d'attention, ce qui m'a amené à écrire un autre article pour Marvel Age 1000, qui sortira bientôt. Pendant ce temps, Wil Moss m'a demandé si j'étais prêt à écrire une mini-série de six numéros qui serait un peu un événement. [C'est ce que j'ai fait, et tout le monde s'est bien amusé. Wil a donné à Alanna [Smith, rédactrice en chef de Marvel comics] l'un de mes scénarios qui impliquait Captain America.
Alanna a aimé la façon dont j'ai traité le personnage et m'a envoyé un e-mail pour me demander si j'aimerais reprendre la publication mensuelle de Captain America... et c'était vraiment la meilleure chose à faire, parce que j'ai toujours eu une grande affinité pour Cap, c'est pourquoi je l'introduisais en douce dans à peu près tout ce que j'écrivais pour Spider-Man et Thor.
io9 : Parlez-nous un peu de ce que vous réservez à Steve dans cette nouvelle série. Que voulez-vous dire à propos de Captain America ?
Straczynski : Je viens de la télévision, où la règle n°1 est qu'il faut servir le personnage principal avant tout. Lorsque j'ai commencé The Amazing Spider-Man, Peter était pratiquement perdu dans une foule de personnages secondaires. Je les ai donc mis de côté pour me pencher sur lui, ses relations, ses peurs et ses rêves, tout en préparant le terrain pour le Spider-Verse. J'ai fait à peu près la même chose quand je suis arrivé à Thor, et j'ai commencé à me demander ce que cela signifiait vraiment d'être un dieu, et j'ai mis Asgard dans Oklahoma pour voir comment lui et les autres se rapportent au monde des mortels, les rendant à la fois plus semblables à des dieux, mais aussi plus personnels. Il en va de même pour Supreme Power et Mark Milton. Là encore, il s'agit avant tout de servir le personnage principal.
J'ai souvent entendu des auteurs dire qu'il était difficile d'écrire pour Captain America parce que, ces dernières années, il est devenu un symbole plus qu'une personne, et parce qu'ils le considèrent comme "un homme hors du temps", ce qui est vrai mais ne doit pas le définir. Dans un sens, nous sommes tous des personnes hors du temps parce que le monde dans lequel nous vivons à 30 ans n'est pas le même que celui dans lequel nous vivions à 6 ans. Cela ne change rien à la question fondamentale : qui est ce personnage au plus profond de lui-même ? Poussez-le jusqu'à ses limites, mettez-le au pied du mur, faites-le tenir debout alors que c'est la chose la plus difficile au monde... et que voyez-vous ? Qui voyez-vous ?
Un aspect de Steve Rogers qui n'a jamais vraiment été abordé est la période entre la mort de ses parents et le moment où il est devenu Captain America. Nous parlons d'un jeune homme de 17 ans, maigre et malade, qui essaie de survivre par ses propres moyens parce qu'il est têtu et indépendant, dans la rue pendant plusieurs années, se débrouillant pour obtenir n'importe quel contrat, même s'il est plus important que lui, essayant de se payer de la nourriture et un endroit où loger. Nous allons donc faire contrepoids à une histoire au présent dans laquelle Captain America affronte un nouveau méchant d'origine surnaturelle, avec une histoire sur son jeune âge, les deux histoires étant étroitement imbriquées.
Car il y a un autre aspect clé de cette période que nous allons aborder. Les années où le jeune Steve était seul étaient les mêmes que celles où le Bund américain - en fait le parti nazi en Amérique - devenait très puissant dans le monde réel de New York, à quelques pâtés de maisons de l'endroit où il vivait. Ils organisaient des marches et des rassemblements publics, harcelaient les gens et répandaient la haine, dans le cadre d'une campagne visant à rallier l'Amérique aux nazis, campagne qui a atteint son paroxysme lors du plus grand rassemblement nazi de l'histoire sur le sol américain, lorsque des dizaines de milliers de personnes, nazis et sympathisants nazis, se sont entassées au Madison Square Garden pour célébrer leur rêve d'un Reich de mille ans.
Nous allons plonger le jeune Steve au cœur de ce tourbillon de la vie réelle, où, malgré des chances terribles, il fera une différence cruciale à un moment encore plus crucial. Pour le jeune Peter Parker, le meurtre de son oncle Ben a été un événement transformateur qui l'a mis sur la voie de devenir Spider-Man. Cette histoire sera tout aussi transformatrice, mettant le jeune Steve Rogers sur la voie du héros qu'il deviendra par la suite.
Pour équilibrer tout cela, l'histoire contemporaine est très amusante et pleine d'action, et dans les deux histoires, nous verrons plus d'éclairs d'humour de la part de Steve, parce que je pense que cette gamme est essentielle à une bonne histoire. Nous allons l'assouplir et faire de lui un personnage encore plus convaincant, selon ses propres termes.
io9 : Il est évident que votre histoire chez Marvel est en grande partie liée à d'autres personnages, mais les fans savent que vous avez participé à l'un des moments les plus emblématiques de Cap avec le discours "Non, tu bouges" dans le numéro 537 de l'ASM. Qu'avez-vous ressenti en voyant l'héritage de ce moment évoluer depuis que vous l'avez écrit, depuis les bandes dessinées jusqu'à sa reprise dans Captain America : Civil War dans le MCU ?
Straczynski : C'est très amusant. Il y a eu beaucoup de ces petits moments dans mes séries Spidey et Thor, et en tant que personne qui a travaillé dans les films aussi bien que dans les comics, c'est un plaisir pour moi de les voir sur grand écran.
io9 : La relation de Steve avec l'iconographie de l'Amérique en tant qu'entité politique est un sujet avec lequel il a toujours été aux prises tout au long de sa carrière de héros. Comment abordez-vous l'écriture de Steve et sa relation avec l'Amérique dans ce nouveau livre ?
Straczynski : Comme vous l'avez noté, ce sujet a déjà été abordé à maintes reprises dans le titre, alors plutôt que d'aller à l'encontre de tout cela pour le redéfinir une fois de plus, j'ai préféré aller dans une direction différente dès le départ. Non pas pour l'ignorer, parce que cette facture arrive toujours tôt ou tard, mais juste pour lui donner un peu de repos pendant que nous nous concentrons sur Steve en tant que personnage, en tant que personne, plutôt que sur un symbole essayant de comprendre comment il est lié à un autre symbole.
io9 : Vous travaillez avec Jesús Saiz sur la nouvelle série Cap, après vous être croisés chez DC pour Team-ups of the Brave and the Bold. Qu'est-ce que cela fait de travailler à nouveau avec Jesús et qu'est-ce qu'il a apporté à la nouvelle série ?
Straczynski : Nous avons vu les illustrations du premier numéro de Jesús et elles sont tout simplement magnifiques. Il était sur ma liste dès le premier jour, parce qu'une grande partie de mon travail vit ou meurt selon que l'on peut ou non lire des émotions sur les visages des personnages, et Jesús excelle dans ce domaine. Il a pu explorer l'histoire contemporaine avec beaucoup d'action, en grande partie d'origine surnaturelle, puis passer à une période du livre où nous suivons Steve à New York à la fin des années 1930, ce qui lui a permis de jouer avec tous les jouets amusants et de montrer ce qu'il pouvait faire. Alors oui... c'est un livre qui a vraiment fière allure.
Globalement, l'objectif est de faire des histoires très stimulantes, très amusantes, et d'entrer dans la tête de Steve pour voir qui il est vraiment, d'une manière qui n'a peut-être pas été complètement explorée auparavant. Si les gens aiment ce que j'ai fait avec Peter dans ASM, et Thor dans, eh bien, Thor, alors ils devraient vraiment essayer, parce que je suis vraiment en train de me battre pour les gradins dans cette histoire.
Captain America sera relancé avec un nouveau numéro 1 en septembre.
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| CaptainF | Date: Dimanche, 04.06.2023, 19:15:58 | Message # 3 |
 Indexator
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| Orenrakk, heureusement que Serge est passé après toi pour agrémenter un peu le topic que tu as créé.
Une image et un lien, c'est un peu chiche pour en créer un sujet, tu crois pas ?
En tout cas, Straczynski sur Cap, j'ai hâte !! et en espérant que JMS ait encore la forme 
in brightest day and blackest night...
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| FrereK | Date: Lundi, 05.06.2023, 19:37:23 | Message # 4 |
 Entité cosmique
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| Voila une bonne nouvelle 
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| Sponx68 | Date: Mardi, 06.06.2023, 13:08:25 | Message # 5 |
 Asgardien
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| Citation Serge (  ) En tout cas, Straczynski sur Cap, j'ai hâte !! et en espérant que JMS ait encore la forme
Moi aussi. J'avais décroché depuis pas mal de temps déja, mais là ça donne envie. Et la couverture ne gâte rien, elle est vraiment sympa. A suivre
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| KiT4NoS | Date: Mardi, 13.06.2023, 16:13:24 | Message # 6 |
 Héros galactique
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| J'ai jamais été trop Captain mais ça commence à me titiller l'esprit pour commencer. Des lectures à favoriser?
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| lennadrill | Date: Mardi, 13.06.2023, 23:11:02 | Message # 7 |
 Spoiler-man
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| Le run de Brubaker qui est un peu la référence ou on voit Rogers puis Bucky, la saga dans la dimension Z de Remender si tu veut le voir sorti de son thème espion/soldat, ou le run de Spencer si tu veut voir un Cap différent
Concernant Wilson j'ai pas souvenirs d'un run marquant, a la limite le dernier titre en duo avec le titre de Rogers fait passer la pilule
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| KiT4NoS | Date: Lundi, 19.06.2023, 15:06:48 | Message # 8 |
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Héros galactique
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| Merci pour les recos @Lennadrill
J'avoue que vu que CAP n'est pas un personne cosmique ou à "pouvoir" (Hormis sa force), c'est un personnage qui ne m'a jamais vraiment attiré et donc je ne me suis jamais encore penché sur ses oeuvres solos.
En équipe, il complète et dirige les troupes et c'est ce qui lui donne son côté emblématique je trouve, mais en solo, si le scénario n'est pas aux petits oignons, le côté très "super-héros basique" me fait vite perdre le fil.
Je vais jeter un oeil à celui de Brubaker ! (J'ai adoré son Daredevil).
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